La Chine est la plus jeune et la plus importante puissance financière du monde et un acteur de premier plan dans la politique mondiale. Grâce à sa bonne gouvernance et à sa puissance industrielle, la République populaire de Chine prouve sa valeur et son utilité pour la poursuite de la coopération entre toutes les nations du monde. Les relations entre la Chine et la Turquie partagent des valeurs et des opportunités égales pour les deux pays. Alors que les relations ont atteint en 2010 un niveau que l'on pourrait qualifier de "coopération stratégique", le lien entre ces deux nations s'est rapidement amélioré sans qu'aucun différend majeur ne vienne l'endommager. Avec des relations solides dans les domaines économique et militaire, la Chine et la Turquie promettent de maintenir leurs relations fortes dans un avenir proche.
Histoire
Les relations entre les Chinois et les Turcs remontent à une époque bien antérieure à l'époque commune où les tribus nomades turques parcouraient les steppes eurasiennes. Remplis de disputes et de commerce, les Turcs et les Chinois n'ont pas pu former une relation officielle avant le 19e siècle. Comme certains éléments de preuve ont permis d'obtenir des informations sur les envoyés et les commerçants ottomans en visite en Chine des Ming, aucun document n'a été enregistré concernant leurs relations. Comme les deux nations faisaient partie de diverses routes commerciales, leurs relations étaient uniquement basées sur le commerce jusqu'en 1875, lorsque les Ottomans ont atteint la Chine afin d'établir une relation diplomatique positive avec la nation. Cependant, toutes ces démarches diplomatiques ont échoué en raison des conditions de l'époque, de sorte que les relations ont dû se poursuivre par l'intermédiaire de tierces parties. Alors que la Chine traversait une phase d'instabilité à la suite de la dissolution de la dynastie Qing et à la formation de la République de Chine en 1911, la République de Turquie, fondée en 1923, cherchait des moyens de créer un lien avec cette puissante nation de l'Est. En 1934, les efforts des diplomates turcs ont abouti à l'ouverture d'un consulat à Nanjing. Avec la création de la République populaire de Chine en 1949, les relations bilatérales entre ces pays ont pris un tournant radical puisque la Turquie a choisi de maintenir ses relations avec le gouvernement nationaliste de Taïwan, à l'instar de nombreuses autres nations. Lorsque la Turquie est devenue membre de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) en 1952, elle a pris parti pour la guerre froide. Les relations entre la République populaire de Chine et la Turquie ont pris de l'ampleur grâce à la coopération de pays tiers lorsque les relations économiques ont commencé à se développer à la fin des années 60. En 1969, les deux nations ont pris part à des accords commerciaux bilatéraux et, à partir d'un accord signé à Paris le 5 août 1971, la Turquie a reconnu la République populaire de Chine comme le seul représentant de la Chine et a mis fin à ses relations avec le gouvernement de Taipei. Les relations bilatérales entre la Chine et la Turquie n'ont cessé de s'améliorer entre les années 70 et 90 grâce à la conclusion de nombreux accords commerciaux. Cependant, ce lien stable a connu quelques complications dans les années 90 en raison de l'inquiétude de Pékin concernant la politique de la Turquie dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang, mais aucun conflit n'est apparu dans ces différends. Suite à la détérioration des relations, le gouvernement turc a modifié sa politique étrangère, visant à améliorer ses relations avec la Russie et la Chine. Montrant une légère amélioration linéaire des relations bilatérales entre la Turquie et la Chine dans les années 2000, leur lien a fait un bond avec la visite du Premier ministre Wen Jiabao en Turquie en 2010. Grâce aux accords conclus lors de cette visite, les relations entre la Turquie et la Chine ont acquis le statut de "coopération stratégique" à la suite d’une forte augmentation des accords financiers et militaires. Grâce aux relations positives de Xi Jinping et Erdogan, les relations ont continué à s'améliorer de manière stable au fil des ans. En résumé, la Chine et la Turquie suivent une voie durable dans leurs relations bilatérales malgré des hauts et des bas occasionnels.
Relations financières
La Chine et la Turquie ont en commun une influence économique réciproque qui a une riche histoire. Cette relation de longue date crée une part importante de l'influence dans les deux pays. Comme pour la création du Conseil des affaires turco-chinois en 1992, la collaboration entre ces deux nations continue à se développer chaque année. La République populaire de Chine est le premier partenaire commercial de la Turquie en Asie de l'Est et le deuxième partenaire d'importation après la Fédération de Russie depuis 2019. Grâce à d'importantes réunions de la Commission économique mixte, la Chine et la Turquie visent à prendre part à de grands projets qui contribueront de manière significative à leurs économies. La mise en place de projets industriels, immobiliers, d'échange, financiers au fil des ans, tels que "Belt and Road", a prouvé que la coopération stratégique entre la Chine et la Turquie conservera sa valeur éminente. Les compagnies aériennes turques et Sichuan Airlines continuent d'ajouter des liaisons entre leurs pays respectifs, car le nombre de touristes de la Chine vers la Turquie devrait atteindre un million. Les relations financières que la Chine et la Turquie ont établies au fil des ans continuent de fournir d'innombrables marchandises à chaque pays et devraient en faire autant dans un avenir proche.
